La Karibéèn

 Témoignage de (L)

"Je ne veux pas que tu gardes cet enfant, je ne partage pas mon ADN avec n'importe qui !" (A)

Un mois avant il disait m'aimer!

Témoignage de (S)

"Chut! c'est un secret.

Si tu le dis à ta mère, elle va se tuer"

Témoignage de (V)

 "L'effroi" 

"Un après midi de janvier comme tous les jours.

 Non en fait, un jour où malheureusement un barbare décide de prendre d'assaut et otage l'hyper cacher. Il créé la panique dans les rues et les immeubles des environs. 

Un jour pas comme un autre. Je n'habite pas loin. Je vis à moins de 100 mètres. Je n'ai pas la vue de l'entrée mais suis sur le côté. Je devinai en voyant par ma fenêtre des policiers. 

Au début six puis par la suite 12 environ. Près de l'hyper cacher, il y a une station essence. Ayant peur, en étant au courant, je reste figée. Je ne peux m'enfuir.

 Début d'une tension qui va durer plus de 6 heures. Je n'ose m'imaginer ce qu'il y a dehors. Je vois à travers ma fenêtre des policiers. L'encerclement est fermé.

 Des claquements de porte, des milliers de pas dans les escaliers en bois, ça résonne dans ma tête, encore aujourd'hui ... Je ne peux plus entendre ces sons là. 

Ce sont les gens qui se sauvent. Je suis seule, perdue, anéantie, statufiée, effrayée, terrorisée, déboussolée, en effroi etc. Je reste ainsi pendant des heures à regarder la TV et la fenêtre car il y a eu malheureusement 2 attentats en même temps. C'est surréaliste !

Le moment de l'assaut, je vois de ma fenêtre les policiers courir avec leurs boucliers, en rang, prêts. 

J'entends les sons de la peur. 

Je suis à la fois choquée de tout ce stress et un peu soulagée que cette peur finisse. 

6h environ si ce n'est pas plus. Des heures à attendre dans la conscience de la mort, dans la peur d'exploser, dans la peur viscérale qui te sors les tripes.

 Ouf cela est terminé mais malheureusement, il y a eu des morts et des otages terrorisés. C'est plus qu'injuste !!! Tout cela est de la barbarie pure et simple dans la conscience de vouloir faire du mal. Que peut-on faire dans ces moments là ? 

Décidément, ce n'était pas un jour comme les autres. ".